Chez Mon Camion Resto, les Citroën HY TUBE on connaît bien et c’est tout naturellement que l’on vous présente : KM 200, le dernier-né de la famille des food trucks dans la métropole lilloise. Il a été créé par un Mouchinois, Alexandre Arnault, passionné par l’environnement et… la cuisine. Il a concilié les deux en proposant un food truck « locavore ». Ses produits sont issus d’une zone de 200 km de rayon.

Mon Camion Resto-food-truck-km200

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Alexandre gare son Citroën Tube sur un parking d’une petite zone d’activité de Wasquehal et ouvre l’auvent du camion. Il est en retard sur son planning. Et quelques minutes plus tard, les premiers clients s’approchent. Il explique son concept « locavore » et présente sa carte du jour. Tout en commençant à préparer une faluche dont il a la spécialité.

Ce Mouchinois de 39 ans s’est lancé dans cette activité il y a un an. Il a créé son entreprise (Km200) en février, puis a commencé à sillonner la métropole lilloise en juin. Après trois ans de cheminement… Alexandre Arnoult a une formation d’ingénieur en environnement et a travaillé dans un bureau d’études à Montpellier pendant dix ans. « J’ai toujours rêvé de faire du commerce. Quand l’ambiance au travail s’est dégradée, je me suis posé des questions. Un jour, j’ai vu un reportage sur le concept locavore et, tout de suite, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire ! Au départ, j’ai pensé à une épicerie locavore. Mais c’était compliqué à monter. Une amie m’a parlé de son envie de faire de la restauration rapide catalane. Et c’est parti comme ça ! » Il a suivi une formation en création d’entreprise au conseil régional Languedoc-Roussillon et a fait une étude à Montpellier. Mais devant les difficultés, il a décidé de revenir dans le Nord. « Lille, c’est la deuxième ville de France, après Paris, où on trouve le plus de food-trucks, indique-t-il. Avec ma formation, quand je suis allé voir les banques, deux se sont battues pour m’aider. »

Avec 60 000 € de mise de départ, dont deux prêts d’honneur, il ne restait plus à Alexandre qu’à tracer sa route. Et pour ce faire, à trouver un « truck ». « Ma grand-mère était épicière. Elle faisait ses tournées dans un Citroën Tube. J’ai trouvé que c’était un bon clin d’œil. »

Après avoir customisé son camion, Alexandre a commencé ses propres tournées en juin 2014. Les premiers mois ont été moins faciles que prévu mais, aujourd’hui, Alexandre sait qu’il a trouvé sa voie. Et ça se voit sur son visage.